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| Sujet: Punition selon l'âge Lun 23 Jan - 22:41 | |
| De la naissance à 1 an Avant l'âge de 1 an, on ne peut pas punir ou donner une conséquence, car il n'y a pas d'intention malicieuse dans le comportement d'un bébé. À cet âge, notre bébé à besoin d'amour et de soins, pas de réprimandes.
De 1 à 2 ans
On doit veiller à la sécurité de notre enfant. "Il ne fait pas le laisser se désorganiser, nous dit Mme Bédard Kelly. Un enfant en crise n'est pas bien, et il faut l'arrêter, le contenir. L'encadrement doit être ferme. Quand son enfant est en danger, on l'arrête. Le non est irréversible, fort et sec. Si notre petit est en danger, on peut expliquer birèvement: "C'est chaud, tu vas te brûler, tu vas te faire mal." Il faut punir avec un bémol. On peut facilement changer les idées à cet âge, changer de pièce, d'environnement. Il faut par contre rester avec lui. Si on déplace dans un autre endroit et qu'il ne nous voit plus, il peut avoir l'impression qu'on est fâché et qu'on ne l'aime plus. Les jeunes enfants ont très peur d'être abandonnés."
De 2 à 3 ans
La période de 2 à 3 ans est celle ou les enfants font des crises. Idéalement, on doit être empathique avec notre jeune en colère et essayer de comprendre ce qu'il vit. On peut valider son sentiment: "Si notre enfant fait une crise, parce qu'il veut un biscuit, on lui dit "Je comprend que tu sois fâché. Tu veux un biscuit. Tu en auras un plus tard." S'il fait une crise dans un endroit public, on s'éloigne avec lui quelques instants pour que la situation revienne à la normale et on lui explique que même s'il est fâché, on ne crie pas ainsi.
De 3 à 5 ans
Nos enfants commencent à saisir un peu mieux les règles et on s'attend à ce qu'il les respectent. À partir de cet âge, on peut commencer à utiliser les périodes de retrait et demander à notre petit de réfléchir. On préconise généralement une minute par année. Évidemment, on peut aussi retirer des privilèges (une période de jeu, un jouet...)
De 5 à 10 ans
La méthode du retrait demeur la plus efficace. On lui signifie qu'in discutera avec lui quand il sera calmé. On peut aussi lui enlever des privilèges.
De 10 à 12 ans
Les enfants sont plus indépendants. "Les retraits sont encore importants à cet âge. On peut aussi enlever des privilèges. Lorsque la conséquence est liés à ce qui s'est passé, elle est encore plus efficace."
À l'adolescence
L'ado doit être en mesure d'assumer les conséquences de ses gestes. Il connaît les règles familiales et sociales, et il doit les respecter. Sinon, il doit assumer les répercussions. "Les parents ont aussi le rôle d'informer leur enfant des conséquences de leurs actes, particulièrement à cet âge, d'expliquer Mme Bédard Kelly. Que ce soit au sujet de la cigarette, de l'alcool ou de la drogue, on explique à ses ados quelles seront les suites s'ils en consomment. On peut encore exiger un retrait ou retirer un privilège. Il ne faut toutefois pas exagérer. On ne prive pas un adolescent d'une sortie à cause de la vaiselle qui n'a pas été lavée. On retire plutôt un ou deux dollars de son argent de poche.
La chaise de réflexion
Rien de tel que d'imposer à son enfant désobéissant une période de réflexion. Pour ce faire, on lui demande de se retirer dans sa chambre, et on l'installe sur une chaise. Aucun jouet ne doit être à portée de main. On suggère généralement d'imposer une minute de réflexion par année. Un efant de 5 ans se verra donc imposer un retrait de 5 minutes.
Une fois le temps écoulé, on lui explique pourquoi il a été puni et ce qu'on attend de lui. Puis on clôt l'épisode par un mot doux ou un câlin, afin qu'il sache que cette action a un sens et qu'on l'aime malgré tout. Il faut aussi se rappeler que ça donne rien de laisser un enfant dans sa chambre pendant des heures.
Arrêter de répéter
Un parent qui répète constamment risque de perdre la maîtrise de ses émotions et se fâcher. Non, c'est non et il n'y a pas à redire. On reprend son enfant, on l'avise de modifier son comportement et s'il n'obéit pas, on sévit. Notons qu'il est normal que nos petits testent un peu nos limites. Le contraire serait inquiétant, puisqu'il s'agit de situer dans la relation, puis de jauger son pouvoir...
Le renforcement positif
Le renforcement positif est essentiel dans l'éducation de ses enfants. Quand notre jeune adopte un bon comportement, félicitons-le. Fondamentalement, l'enfant cherche l'amour et l'approbation de ses parents. Même les adultes ont besoin d'être appréciés, que ce soit au travail ou au sein de la vie familiale. Il ne faut pas louanger nos enfants pour un rien, mais savoir reconnaître leurs bons comportements. Cela les encourage è poursuivre dans cette direction. |
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